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l>'tJ

CHEV. G.P-ANDISSO·N.

99

d'orguejl

&

d'humiliré: Il avoit réfolu , la

.dernierefois, dene plusm'importuner; mes

d.édains l'avoient -mortellement pigué;

mai~

fa

force lui manque pour foutenir [es ,réfo–

lutions.

n

s'eíl: reproché

fa

foibleífe : je ferai

fa

femme,

i1

en a juré ; un homme tel

que lui,

fe

voir refu[é par une perfonne dont

l'a

fortune a

íi

peu de proporrio1a avec la.

íienne,

&

qui fait profeHion de n'avoir dans

Je creur aucun homme qu'elle lui préfere

!–

( Oh ,

GrHargrave

fe

trompe for ce point

!

car il y a peu d'hommes au monde que

je

ne préférafie a lui; íe

)~oir

refufé , avec tous

les avantages qu'il veut m'aífurer, avec une

figure quin'arien

áff

urément de méprifable

!)

&

M.

Reves dit qu'alors il s'eíl: coníidéré de

la

tete aax pieds dans une glace voiGne ;

c'eíl: ce qui Jui paroít tout-a-fait inexpliqua–

ble , abfolument incompréhenGble.

11

a demandé

íi,

M.

Greville étoit venu

avec quelques efphances ,

M.

Reves a ré–

pondu que j'étois offen[ée de fon voyage,

&

qu'il n'en tireroit aucun fruir. C'éíl: un

tourment de moins, a-t-il repris avec un

foupir. Ce

M .

Greville s'eíl: échappé, dans

norrepremier entrerien, a quelques difcours

un peu libres, for lefquels je veux paffer,

puifqu'il n'eíl: pat plus heureux que moi. Je

connois

fa

préfomption ; mais je fouhairerois

que !'affaire dépendit entre1101ts dela poinre.

<le l'épée,

il

n'obtiendroit pas de

moi

une

aufii pitoyable compcfüion que de Fenwick.

Ce que je ne puis pa.lfer,

M.

Reves, c'efl

E

.t