Previous Page  124 / 408 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 124 / 408 Next Page
Page Background

J0.2.

H

I

s

T

o

:r

lt

]!

la meme narure ' vos jours pourroient

etre

cornptés cornrne ceux d'un autre ;

rnais je

n'entre point dans vos vues, ayez la honre

feulement de ne pas traiter d'inciviliré la ré–

folution que je prends de renoncer déformais

a

l'honneur de vos vifües.

Je voulois fortir; il s'eft mis entre

la

porte

&

moi. Au norn du ciel , chere Mifs

!

ne fortez point en colere ;

íi

vous ne chan·

gez rien

a

mon fort' daignez du moins m'af–

furer que ce petit-maitre•••.... Eh

!

de quel

dr:oit,

ai-je interrompu, ofez-vous exiger

des aífurances de cene narnre?

Ses

droits,

m'a-r-il dit, n'avoient pas d'autre fonde–

ment quema honré. Chere

mi[s

Byron, dires·

moi que

fo:

Hargrave n'aura point l'art de

roucher vorre cceur; dites-le moi pour

fon

inréret , ii ce n'

eíl:

pas pour le rnien; car

je·fois que peu vous importe ce que je

de–

vienne : mais que ce ne foit pas ce tigre

a

face _bleme , qui obtienne votre aJfeébon;:

ce nom peint font caraél:ere. Si la préférence

e!l

réfervée

a

quelqn'antre qu'a moi, fuires–

la romber.;.du moins

fur

quelqu'un , au

mé·

rite

&

au

bonheur duquel

il

ne

foit

pas im–

poffible de foufcrire : pour votre propre

réputation , choiíi1fez , rendez heureux. un

homme d'honneur;

&

ii je n'ofe vous

fop–

plier en qualité d'amant, faites la grace

a

un

voiiin '

a

un ancien ami ' de l'aífurer que ce

ne [era pas le chevalier Pollexfen.

Puis-je fovoir, Monúeur,

li.ü

ai-je

de–

mandé d'un air tranquille, quelle

affaire

vb~

arnene

a

Londres

?