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la meme narure ' vos jours pourroient
etre
cornptés cornrne ceux d'un autre ;
rnais je
n'entre point dans vos vues, ayez la honre
feulement de ne pas traiter d'inciviliré la ré–
folution que je prends de renoncer déformais
a
l'honneur de vos vifües.
Je voulois fortir; il s'eft mis entre
la
porte
&
moi. Au norn du ciel , chere Mifs
!
ne fortez point en colere ;
íi
vous ne chan·
gez rien
a
mon fort' daignez du moins m'af–
furer que ce petit-maitre•••.... Eh
!
de quel
dr:oit,
ai-je interrompu, ofez-vous exiger
des aífurances de cene narnre?
Ses
droits,
m'a-r-il dit, n'avoient pas d'autre fonde–
ment quema honré. Chere
mi[s
Byron, dires·
moi que
fo:
Hargrave n'aura point l'art de
roucher vorre cceur; dites-le moi pour
fon
inréret , ii ce n'
eíl:
pas pour le rnien; car
je·fois que peu vous importe ce que je
de–
vienne : mais que ce ne foit pas ce tigre
a
face _bleme , qui obtienne votre aJfeébon;:
ce nom peint font caraél:ere. Si la préférence
e!l
réfervée
a
quelqn'antre qu'a moi, fuires–
la romber.;.du moins
fur
quelqu'un , au
mé·
rite
&
au
bonheur duquel
il
ne
foit
pas im–
poffible de foufcrire : pour votre propre
réputation , choiíi1fez , rendez heureux. un
homme d'honneur;
&
ii je n'ofe vous
fop–
plier en qualité d'amant, faites la grace
a
un
voiiin '
a
un ancien ami ' de l'aífurer que ce
ne [era pas le chevalier Pollexfen.
Puis-je fovoir, Monúeur,
li.ü
ai-je
de–
mandé d'un air tranquille, quelle
affaire
vb~
arnene
a
Londres
?