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C1av. Gn.A?-tnlSs o:n.

!'

je

l'

ai conjuré de

fe

lever. Vous me demandez

de la honré, lui ai-je dit d'une voix trem–

blante,

&

vous en manquez. pour moi... O fir

Roland

!

que vous me caufez d'agitations

!

Je

voufois retirer mes mains ; mais il les tenoit

ferré~s

dans les fierines.

J'

ai frappé du pied

dans un emportement de reconnoif!ánce. Sir

Roland , levez-vous , je ne

puis

foutenir ce

fpeétacle : levez-vous , je vous en fupplie

,

&

le méme mouvement m'a fait mettre

un

genou

a

terre devant lui. Vous voyez , ai-je

ajouté .••• Que puis-je faire de plus

?

Levez–

vous done , Monfieur; je vous prie ,

a

ge–

noux, de ne pas demeurer devant moi dans

cene poíl:ure : en vérité, vous me chagrinez

beaucoup ; de grace , lai!fez mes mains..

Deux rui!feaux de !armes couloient fur fes

joues. Moi je vous chagrine, Mademoifelle?

&

miís Byron daigne s'abaiífer•..Non, non ,.

pour le monde entier , je ne voudrois páS

vous avoir caufé un iníl:antde chagrin.

Il

s'ell:

levé ,

il

m'a lai!fé les mains libres,

&

je me

fuis levée aufli avec alfoz de confu!ion.

Il

s'

efl: retiré un moment vers la fenetre , pour

s'effuyer les yeux de fon mouchoir :enfuite,

revenant vers moi: quelie foible!fe, m'a+il

dit avec

un

fourire forcé

!

quell~

enfance ,.

comment pourrai-je blamer mon neveu

t

Mais accordez-moi done

w1

mot , Made–

moifelle ; dites feulement que vous confen–

tez

a

le voir : permettez - lui de paro!tre de–

vant vous: ordónnez-1noi de vous l'amener.

Je le ferois, n'en

doutez

pas

>

luí ai-je.