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}'
'iliction et de peine,
M .
d'Epremesnil interpelloit
tous les Fran9ois, tous les fideles serYiteurs du
roi.
(
A ces mots des murmures se sont
meies
aux
.applaudissemens de la droite.)
ll_declatoit
~
tous Jes Fran;ois qu'ilj ne pouvoient plus, sous
peine d'infideliti
a
leur premier serment'
q~'
aucun.
.
autre n'a pu ni effecer ni contre-halancer.... ici les
murmures deviennent plus violens. Le presiduzt lui
.e.xprime le sentiment de
l'assembll~
en ces termes :
" Vo
us
n'avez point oublie vous - meme
~,
le
serment que vous avez prete d'etre
fidele
,, a
la nation,
a
la loi et
au roi. Ce
seroit
y
Jt
manquer que de dire que ce serment n'a
>>
pu
exister
apre~
cefui dont vous pa.rlez
».
(La partie gauche applaudit
a
p"tusieurs reprises.)
Ces expressions si ;raies, si justes, furent
de–
naturees par M. Caz.ales
:
il pretoit
au
president
d'avoir .dit que le serment
d'etre
fidele
a
la consti–
tution etoit comraire
a
la fidlliti qui avoit
ice
'
juree au roi.
(La partie gauche mnrmure, et
l'-011
entend plusieurs voix repeter: le president
n'a pas <lit cela.)
MIRA.BE.Au. "
Comme il seroit tout-a-faii
indigne de
nous (
il se fait un graizd jilence
)
de repondre
a
ce qu'on n'a pas dit ' de sup–
poser des intentions non manifestees , et de
faire
s:irculer des declamations inmiles , je
d~-