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( 391

}'

'iliction et de peine,

M .

d'Epremesnil interpelloit

tous les Fran9ois, tous les fideles serYiteurs du

roi.

(

A ces mots des murmures se sont

meies

aux

.applaudissemens de la droite.)

ll_declatoit

~

tous Jes Fran;ois qu'ilj ne pouvoient plus, sous

peine d'infideliti

a

leur premier serment'

q~'

aucun.

.

autre n'a pu ni effecer ni contre-halancer.... ici les

murmures deviennent plus violens. Le presiduzt lui

.e.xprime le sentiment de

l'assembll~

en ces termes :

" Vo

us

n'avez point oublie vous - meme

~,

le

serment que vous avez prete d'etre

fidele

,, a

la nation,

a

la loi et

au roi. Ce

seroit

y

Jt

manquer que de dire que ce serment n'a

>>

pu

exister

apre~

cefui dont vous pa.rlez

».

(La partie gauche applaudit

a

p"tusieurs reprises.)

Ces expressions si ;raies, si justes, furent

de–

naturees par M. Caz.ales

:

il pretoit

au

president

d'avoir .dit que le serment

d'etre

fidele

a

la consti–

tution etoit comraire

a

la fidlliti qui avoit

ice

'

juree au roi.

(La partie gauche mnrmure, et

l'-011

entend plusieurs voix repeter: le president

n'a pas <lit cela.)

MIRA.BE.Au

. "

Comme il seroit tout-a-faii

indigne de

nous (

il se fait un graizd jilence

)

de repondre

a

ce qu'on n'a pas dit ' de sup–

poser des intentions non manifestees , et de

faire

s:irculer des declamations inmiles , je

d~-