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]f.
Gourdan.
fly
en a zme
:
je la cite
;
c'est
le sal1t1 dtt peuple.
1 MIRABEAU.
Le salut du peuple est sur-tout
interf.'.SSe
a
ce qu'il n'y ait pas
de
tiraillement
d'opinions et de mouvemens en sens contraire ,
quand la chose publique
exige
une parfaite
~nite
d'action et de volonte. Le salut
du
peuple n'est pas interesse
a
ce que Mesdames
co1.1.chent trois ou quatre
jours de plus en
route. Leur voyage est peut-etre un mouve–
rnent d'imprudence ; mais il ne porte aucune
atte.inte
a
la loi.
T
ous Jes bons citoyens , sans
doute , doivent , clans les circonstances qui
nous pressent' rester
a
leur poste ' et montrer
leur attachement au chef de
la
nation. Mes–
dames ont fait une chose impn1dente , impo–
litigue , mais non illegale : il n'y a done pas
l'ieu
a
deliberer ; et ptiisgu'il' y a eu empe–
chement
a
!'execution de la loi' il faut ren–
voyer au supreme eAecuteur de la loi. Pour–
quoi l'assemblee se chargeroit-eUe d'une res–
ponsabilite qui n'est' pas la sienne
?
Je soutiens
qu'il est de sa sagesse, de sa poli•tique , si
un _
corps aussi puissant pent avoir de
la poli–
tique, de r ,,;nvoyer cette affaire au .po nvoir
executif
"!:
Aprer tjUelques discussions sztr les ammdemens,
/