gens,
» (
Les applaudissemens unanimes
rec~m~
mencerent.
)
Seance du
14
fev,rier.
Lors du depart de
Mesdames~
la capitale
nt,
fut pas La seule
a
concevoir de vives inquietudes:
·
ce
depart avoit alarmc le patriotisme de la muni–
cipaLi~e
de M oret. A ussi lorsque Mesdames se
rre–
senterent aux portes de cette ville
,
on leur de–
manda d'exhiber leurs passe-ports.
}!f,sdames en avoient deux
'
L'un pour atl,r
a
Rome, signe du roi
,
et contre-signe de M . Mont•
morin ; l'autn de la municipalid . Mais les ojfi–
ciers municipaux d' Moret
,
crurent
apperce~oir
dans
C(S
passe-ports quelques contradictions. Pen–
d,mt qu'ils
deLit>eroient
a
ce
suj et
'
des cflasseurs
de Lorraine
,
qui esc(}rtoimt M esdames
,
courent
Les armes
a
la main, vers Les portes de la ville
;
les f ont ouvrir
,
et
M esdames' conti12uent lm,
route,
Ces voies de fait Ju.rem denoncees
a
l'asstm•
blde nationale
,
qui decrita de demander au mi–
nistrc de
la guerre
,
quel hoit celui qui avoit
donne l'ordre aux chasseurs de Lorraine.
Le ministre de La guerre
,
dans 1me Lettre qu''it
.!crivit
a
L'
assembUe nationale
,
declara qu'aucun
ordre n'avoit
ed
don12e par lui
a
cet egard,