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( 384 )

g~r

a

}a

votonte publique n'etende·ce sacrifice;

Ce

printipe est notre SaUV€-garde

a

taus; mais

·il

y

a des exceptions aux regles les plus

ge~

nerales.

La

famille royale

est

indivisible

du

trone,

et ce n'est

point

la

que la

royaute

pent trou.ver ni barriere ni 1rnntre-poids.

Meme en voulant

defendre

la liberte , les

membres de cette

famille

pburroient

ne

ca–

cher qu'tu1e ambition coupable ;

et

l'on se–

roit bien r:res de la tyrannie, si la liberte

avoit

besoin de chef de

parti.

L ~ s

membi-es de

la

meme

famille, s'ils osoient e rre rebelles

aux

loix, seroient

peut-~tre

contem1 es

~ans

trouble

par leur chef , qui ert leur tnnsmettant de

graFldes

esperances,

a

le

droi~

de leur impo–

ser de grands <levoirs. Tous

ces

motifs, i'as–

semblee national

e

les pesera

clans sa,

sagesse;

mais ne croyez pas , quelle que soit la con–

duite de ceux qui l'enrourent, que le rnonarque

qui repare les fautes des rois '

pu-~ss~ ~rte

isole.

U n grand peurle

est

devenu

sa

famille;

son nom, joint

a

celui de la nation et de

la :oi , -est

prononce

clans

tous

nos

sermens , ,

et / un ordre durable assurera

tout-a-la-foi.s ·

son ' bonheur

et sa puissance.. .. L'ass.emblee

nationale 'vous invite

a

assister

a

sa seance "·

L'assemb/Jeapp.taudit.-Elle ordonna t'impres-;_