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( 399 )

-qu'edaire

un ciel plus· doux ; penseroit -

ii

'a·

les quitter, si ·une administration tyrannique

ne l:ui rendoit pas inutifos ou odieux_ les bien·

faits de lct nature

?

U~e

Joi d'<.rffranchissement,

loin

de '

disperser les hommes , les retiendra

<

clans.ce

qu'ilsappelle-roat aiors hmr

bonne patrie,,

et

qu'i1s prefereront

m1·x

pays

l~s

p1us

fertiles;

-car

l'homme endure tout de la part de

1a

' providence; il n.,endure rien d'injuste de son

semblable, et s.,il s1: soumet , ce n'est qu'avec

tin

CCleUT

revolte "·

Yne grande eartie de L'a's–

-sembUe applaudit.

«

ehomme ne ticnt pas par des rati-nes .

a

ta

terre ;ainsi

il

n'appartient pas aus01. L'homme

n'est .pas tm -champ,

u11

pr-e, un betail; ainsi il

ne saur-oit etre une pr·opriere. L'hcmme

a le

-sentiment interieur de , ·es verites simples ;

ainsi

l'on ne

samoit

1~1i

persuader que ses chefs

aient le droit de

l'-enchai~er

a

la glebe.

Toris

les

pouv~irs

se

reuniroient en vain pour

Jui

inculquet cette infame

d-oct~ine.

Le terns n·est

pJus ou les maitt·es

d.'.e

fa

terre pouvoient

par–

ler

au

nom de pieu,

(

~i

meme

ce

terns

a )a·

mai5 existe. Le langage de . la justice et de la

raison est le

seul qui

pnisse

a

voi r

un

~ucces

durable aujourd'hui , et les princes ne

s~~

' .roieut .trop penser_ que l'Amerique angloi9e

. B h 3