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de Prussc ' le jour de
SOR
avenement au tr≠
Voici comment je m'exprimois ,, :
'' On
doh etre heureux clans
VOS
etats ,.
sire ; donnez la liberte de s'expatrier
a
qui–
~nque
n.'es.t pas retenu @'une maniere legale,.
P.arcles
obligations parti:culieres ; donnez
~
par un edit formel ' cette liberte. C'est en–
core
la
mie de ces loix d'eternelle equite ,.
quc la force des choses appelle ,. qui vous–
fer~
tm
honneur innni ,.
et ne
vous coutera
pas la pr:vation
la plus legere ;. car votre
peuple ne pourroit aller chercher ailleurs
un
meilleur sort
qui'!
ce!ui qu'il depend de
vou~
de
lui donner ;
&
s'rl pouvoit etre mienx ail–
leurs , vos prohibitions
de
sonie ne l'arrete–
roient pac• .(
La droite
et
une partie de la
gaucht
applaudissent
).
Laissez ces loix
a
ces puis–
sances qui ont voul
u
faire de leurs etats une
P,rison ., comme si ce n'etoit ras le moyen
d'en
r,endre le sejour odicux. Les loix Jes
Flus
ty–
r.amiiques
sur
les emigrations 'n'ont jamais
ell
d'autre
~ffet
que
de pousser le peuple
a
emi–
g.r~r
contre le vreu de la nature, le· plus im–
p~rieux
de tous peut - etre , qui l'attache
a
spn
pays. Le Lapon cherit le cliraat sauvage
cit
il est
i.e :
comment l'habitant des provinces