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tiqpement
corrupteur , étoit sans cesse
au ..
expédiens,
et ne
convoitoit
le
despotisme que
pour
se
procurer de l'or, et l'or
potir
conserver
le
despotisme ,
de prétendus hommes d'état
n
'aient
pas
rougi
d'écrire e.t d'imprimer
que
la loterie pouvoit étre regardée comme un
impó.t
libre volontaire.
On s'indigne plus qu"on ne
s'étonne.
M~is
qu'aujourd:ihui,
a
l'aurore
de la,
liberté nationale , on essaie d'intéresser
les
fonclateurs de
l~
morale publique
ati
perfec–
tionnement d\me
institution
qui précipite dans
toutes
les calamités du
vice
et de la misere
les classes industrieuses du peuple ; voila
ce
qui
fait
horreur........ C'est un
impot ..•... Quel
impot,
qui fonde son plqs
grand
produit sur
le délire ou sur le désespoir
!
Quel impót
que le plus
riche
propriétaire est
dispensé
de
paycr
~
et que les
hom~es
sages, les meilleurs
cit oyens
ne paieront
jamais
!
Un impót
libre
!
Etra.nge
liberté!
Chaque jour,
a
chaque inc;;tant,
on crie au peuple qu'il ne tient
qu\)
lui de
s'enrichir
avec .
un
peu
d\ugent,
on
propose
un million pour vingt sols au
malheureux
qui
ne sait pas compter, qui manque du néces–
~aire
..•.... Et le sacrifice qu'il fair
a
ce
fol
~spoir,,
el.u
~eul ar~~nt
qui lui
r~ste ~
de
c;et