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<-1
a
intéret;
eést
l'emprunteur
et non
le preteur
qui paie l'impot : comme en général les pre–
teurs
sQltlt les
riches
!'
l'impot retombe sur les
pauvres; et
comme
le pauvre ne peut jamais
faire la loi, il faut qu'il supporte l'impot par
les
privation~
les
plus
tristes
pour
luí , et les
plus
désastreuses pour la
chose publique.
~~
«
Tel étoit
h~ tres-rapid~
apperc;u
des prin–
cipales
Yaisons
pour lesquelles je deman.dois
que, si l'
on
ne se détermin0it pas immédiate–
ment
a
ensevelir une telle
proposition
dans
l'oubli
du mépris, elle
fflt
discutée
tres-inces–
samment; et je demandois avec d'autant plus
d'instance,
qu'il
est impossible
de choisir
ua
plus
malheureux moment pour
faire
une pro–
position aussi flétrissante. Elle tend
a
reviou–
veler toutes les allarmes
d~s
étrangers sur nos
fonds
publics.
On sait que nous leur
devon~
des sommes .considérables, soit comme pre–
teurs
a
nous-memes' soit comme preteurs
a
nos
créanciers indigens : en sorte
qu~
ce
alarmes occasionneroient des ventes forcées
par la
crainte,
et ensuite
de
nouvelles ex-
-tractions de numéraire , puisque l'
on
préten~
que nous ne pouvons pas payer les étra ngers
en ;:issignats.
~'
4'
L'assemblée
~
cru
qu'il
falloit
attend.re__ Q
3
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