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(

2

45 )

<-1

a

intéret;

eést

l'emprunteur

et non

le preteur

qui paie l'impot : comme en général les pre–

teurs

sQltlt les

riches

!'

l'impot retombe sur les

pauvres; et

comme

le pauvre ne peut jamais

faire la loi, il faut qu'il supporte l'impot par

les

privation~

les

plus

tristes

pour

luí , et les

plus

désastreuses pour la

chose publique.

~~

«

Tel étoit

h~ tres-rapid~

apperc;u

des prin–

cipales

Yaisons

pour lesquelles je deman.dois

que, si l'

on

ne se détermin0it pas immédiate–

ment

a

ensevelir une telle

proposition

dans

l'oubli

du mépris, elle

fflt

discutée

tres-inces–

samment; et je demandois avec d'autant plus

d'instance,

qu'il

est impossible

de choisir

ua

plus

malheureux moment pour

faire

une pro–

position aussi flétrissante. Elle tend

a

reviou–

veler toutes les allarmes

d~s

étrangers sur nos

fonds

publics.

On sait que nous leur

devon~

des sommes .considérables, soit comme pre–

teurs

a

nous-memes' soit comme preteurs

a

nos

créanciers indigens : en sorte

qu~

ce

alarmes occasionneroient des ventes forcées

par la

crainte,

et ensuite

de

nouvelles ex-

-tractions de numéraire , puisque l'

on

préten~

que nous ne pouvons pas payer les étra ngers

en ;:issignats.

~'

4'

L'assemblée

~

cru

qu'il

falloit

attend.re

__ Q

3

(