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I
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rentes dues par l'état, ce n'est pas que je me
flatte
d'y
porter des vérités nouvelles pour
(L
u
ne autre raison m'a tléterminé
a
publier ce discours'
on voudroit
faire
croirc aux départemens
que
le
parti
populaire de
l'assembL~e
a
moins
a
creur
leur~
in.térets
que ceux de la capitale; et
l'on
prétendra peut-etre
leur en fournir
un exemple
par
le d¿cret du
4
décembre. ,,
((Je ne'crains pas, je demande mcme
avec
confümce,
que les départemens soient juges dans leurs propres
causes. Ils ne separeront pas plus que moi une partie
de la France d'une autre partie. lls ne voudront pas
clistinguer, dans
l'unité de
notre
constitut1on ,
les
departemens
d'nec
la
c1pitale ;
quan<l
il
s'agit
de
l'interet commun et de l'honneur de tou:: le royaume.
On ne leur persuadera pas que ce qui est jusre en
soi,
ce qui
tient
a
la fidélité
n~tiona1e'
et
a
taus
les
grands
princ1pes
de
crédit public)
puis~e
étre cnvisagé
rlifferemment
par
des
Fran~ais
patriot s , selon
les
_ differentes
parties du royaume qu'ils
habite1it.,,
(( Et s'ils descendent
de
ces grands princi pes
ce
JUS–
tice génerale,
qui sont
les
prem~eres
bases d'vne
adrninistration Aorissante,
a
des
intérérs
p~rticuliers;
i1s verront que
~es
intércts
bicn-cnten1.L1s
donnent le
I!:cme
résuitat que
la
just;ce. Ce n'est pas aujourcrhui
']lle l'on pe!..1t
doutcr que Paris
et
le reste de l'lir::1rire
a:/ant
des
rapports intimes
et nécess:t!res, ce ne
fut
hi~n
m:ll
e1~t~adrc
li.:s
avant3ges
de l'un, q::¡e
de pré–
tendr(;;
le
servir
:iu:~
d¿pens
Je
l'autrc. ,,