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(

2

54 )

ché

expcsés

a

aucnne réduction.

Mais

leurs

propriétaires se confient

a

notre gouvernement;

ils mettent lcur fortune dans nos mains ,

á

des conditions détermínées; et par cela seul ,

que

nous en sommes les dépositaires, on

veut

que

nous profitions de

cette

circonstance ,

pour en retenir une partie sous le nom

d'im–

position

!

.

>~

<(

Ce

n'est pas sous cette réserve, Messieurs,

que ces capitaux ont

été

confiés

a

la nation;

je <lis

la ncation, puisqu'enfin ,

lors . de ces

emprunts ,

le gouvernement étoit

le

seul

représentant qu' elle eút pour

gércr

ses affaires,

et que la nation s' est chargée ensuite , sans

restriction., de toutes les parties de la dette

publique. Quand les créanciers ont aliéné leurs

fonds dans l'acquisition de rentes ,

soit

via...

geres ,

soit perpétuelles , </a été sous des

condítions qu'ils ont regardées comme in–

violables. Or une de ces premieres conditi ons,

'

'

·1

e

est

qu en aucun cas

,

pour aucune cause

,

I

ne

seroit

fait

de retenue sur ces rentes. Lisez les

lettres

patentes .de leurs constitutions, vous

y

verrez cette promesse, former une des bases

du contrat et se répéter d'édits en édits. Sans

~ette

co:idition, ce contrat n'existeroit pas ;

les preteurs n'auroient pas

fait

une dJ.sposition