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de ses
principes,
on
ne
peut les dévoiler
avec
trop
de
soin.
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e(
La nat1on
pe\It
etre env1sagee
1c1
sous
deux rapports,
qui
sont absolument étrangErs
l'un
a
l'autre. Comme souveraine, elle
regle
les
imposition~,
elle les ordonne, et les étend
$Ur
tous les sujets de 1'empire; comme débi–
~rice'
elle a un compte exact
a
rendre
a
se~
créarÍciers; et ses obligations
a
cet égard ne
dife1:ent
point
de celle de tout
débiteur
par–
ticulier. Cependant , nous voyons ici qu'on
abuse
de cette double
qualité
réunie dans
la nation : d'un
cot~
' elle doit • de l'autrc ;
elle impose; il a paru commode et facile
qu"elle
imposat ce qu'elle doit. Mais il ne s'ensuit
pas de ce qu'une chose
est
a
notre portée ,
ele ce qu'elle est aisée
a
exécuter'
qu'elle
soit
juste et
convene:~ble.
Souvent meme , cette
facilité ne fait que rendre
l'inj
ustice
d'autant
plus
choquante ;
~t
c'est
précisément
le
ca~
dont il s'agit.
>~
" Les r_entiers , au lieu de nous confier
leurs
capitaux , en
auroient pu
faire toute
ttutre disposition; les destiner
a
des entreprises'
les preter
a
des
manufacturiers'
a
des com–
mer~ans,
les
r.iacer
dans les fonds étrancrers ·
~
b
,
enfin, les emp
loyer
de nianiere
qu'ils a'
eu.ssent