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( 253 )

de ses

principes,

on

ne

peut les dévoiler

avec

trop

de

soin.

>'

.

.

/\

.

'

.

.

e(

La nat1on

pe\It

etre env1sagee

1c1

sous

deux rapports,

qui

sont absolument étrangErs

l'un

a

l'autre. Comme souveraine, elle

regle

les

imposition~,

elle les ordonne, et les étend

$Ur

tous les sujets de 1'empire; comme débi–

~rice'

elle a un compte exact

a

rendre

a

se~

créarÍciers; et ses obligations

a

cet égard ne

dife1:ent

point

de celle de tout

débiteur

par–

ticulier. Cependant , nous voyons ici qu'on

abuse

de cette double

qualité

réunie dans

la nation : d'un

cot~

' elle doit • de l'autrc ;

elle impose; il a paru commode et facile

qu"elle

imposat ce qu'elle doit. Mais il ne s'ensuit

pas de ce qu'une chose

est

a

notre portée ,

ele ce qu'elle est aisée

a

exécuter'

qu'elle

soit

juste et

convene:~ble.

Souvent meme , cette

facilité ne fait que rendre

l'inj

ustice

d'autant

plus

choquante ;

~t

c'est

précisément

le

ca~

dont il s'agit.

>~

" Les r_entiers , au lieu de nous confier

leurs

capitaux , en

auroient pu

faire toute

ttutre disposition; les destiner

a

des entreprises'

les preter

a

des

manufacturiers'

a

des com–

mer~ans,

les

r.iacer

dans les fonds étrancrers ·

~

b

,

enfin, les emp

loyer

de nianiere

qu'ils a'

eu.ssent