(
2
47 )
depuis quelque tems , les propositions sc:in–
tlaleuses en finances se multiplient
a
la
t1i–
hune.
»
H
Et pour en cit¿r un cxemple vrai!11cnt
déplorable,
je ne s1urois
passer sous
silcnce
les étranges paroles qu'un membre clu comité
a proférées dans
la séance du io octobre,
en
recommandant
a
notre patriotisme
la régie eles
loteries, et sur - tout de
la
loterie
roy,:de ,
régie qui
,
selon
1
ui ,
doit étre une des
sourc!?s
les
plus fécondes
et les plus in:zocuues du, rc.
1
cl2:t
public.
Aínsi, comme
l'a dit
un
écriv~1in t:-2.~s
utile,
voila
le patriotisme invoqué en
f-1
veur
de la
loterie
royale
!
Les lotcries
sont
u.-ze
source innocente
du revenu d'unc nat:on
r~:r~-
'-
nérée
!
C'est
le corps constituant , c'cst l'c:s–
semblée législative que
l'on
invite
a
se
dJ-
'll
d'
•
I
•
\
•
d
pouz er
anctenncs
pr~ventzons
,
a
n~
vozr
~:zrs
l:i
régie
modifi.:e, perfectionnée, qu"w:,
instnurze¡¡t
utile et jamais oppresseur
,
si
l'
asscmblée dvnne
(non au prc:fit crimine! de la loterie,
c2r
ie
produit diminueroi t, ma:s
~l
·Sa
perc:e~)tion
)
des bases certauies et des principes bien cons–
ta.tés.
>>
«
Que
sons les derniers tems d'nn
gouvc~·neme:nt qui,
foilement prcdigue
et
sys~érn~-Q
4