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~
J'ai demandé
a
prouver
en
trois minuteSJ.
c_¡ue cette
proposition
est
tout-a-la-fois indé–
cente '
répréhensible
·et destituée de raison.
~
>~
lndécenu
,
puisq.u
9
il
ne s•agit pas
de moins
que
de démentir
et
d'effacer
nos déclarationS>
les plus solemnelles sur
la
foi
publique~
,,
'~
Répréhenjible
,
en ce qu'elle est
insidieuse
et
subreptice. Avant de savoir si
l'assemblée
nationale
imposera
les
créanciers de l'état
dan~
la
matiere
m~me
de
leu-rs
créances,
il faut lui
propo~er
d'expliquer ce qu'elle a
entendu , .
non-seulement lorsqu'elle les a mis sous la–
sauve-garde de la loyauté
fran~aise,
mais
lors–
cru'elle
a
cléclaré
que'
sous
aucun prétexte-7.
11
ne seroit
fait
de
réduction dans la dette pu•
hlique : on attest(? la déclaratioil des droits.
de l'homme, que chacun doit
payer
suivant
sés
facultés;
et moi j'attesse que
tout
,homme
a droit de rédamer ce qui lui a
été
promi$
libremen
t.
>)
.'
''
Destituée de
rai.so-n
so-us deux rapports ; .
dans le
fait particulier et
dans
le
fait
général.
Dans le
fait
particulier, on
proposct
a
la
na~
tion d'acheter _quelques milli0ns au prix
d'une
infamie
:>
et
en
tarissant la riche ressource
du
crédit public. Dans le
fa.itgénéral , rien de
plus
absurde
que
d~mpo~@r
les capitaux
pret~