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I

<

244

r

~

J'ai demandé

a

prouver

en

trois minuteSJ.

c_¡ue cette

proposition

est

tout-a-la-fois indé–

cente '

répréhensible

·et destituée de raison.

~

>~

lndécenu

,

puisq.u

9

il

ne s•agit pas

de moins

que

de démentir

et

d'effacer

nos déclarationS>

les plus solemnelles sur

la

foi

publique~

,,

'~

Répréhenjible

,

en ce qu'elle est

insidieuse

et

subreptice. Avant de savoir si

l'assemblée

nationale

imposera

les

créanciers de l'état

dan~

la

matiere

m~me

de

leu-rs

créances,

il faut lui

propo~er

d'expliquer ce qu'elle a

entendu , .

non-seulement lorsqu'elle les a mis sous la–

sauve-garde de la loyauté

fran~aise,

mais

lors–

cru'elle

a

cléclaré

que'

sous

aucun prétexte-7.

11

ne seroit

fait

de

réduction dans la dette pu•

hlique : on attest(? la déclaratioil des droits.

de l'homme, que chacun doit

payer

suivant

sés

facultés;

et moi j'attesse que

tout

,homme

a droit de rédamer ce qui lui a

été

promi$

libremen

t.

>)

.'

''

Destituée de

rai.so-

n

so-us deux rapports ; .

dans le

fait particulier et

dans

le

fait

général.

Dans le

fait

particulier, on

proposct

a

la

na~

tion d'acheter _quelques milli0ns au prix

d'une

infamie

:>

et

en

tarissant la riche ressource

du

crédit public. Dans le

fa.it

général , rien de

plus

absurde

que

d~mpo~@r

les capitaux

pret~