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trées; non comme le signe des combats
et
d,~
de la victoire, mais comme
celui de
la
sainte
confraternité des amis
de
la liberté sur
toute
la
~erre,
et c.omme
la
terreur des conspirateurs
et des
tyrans..•.
Je demande que la mesure
générale comprise
dans .le décret, soit adop–
tée;
qu'il soit
fa.itdroit sur la
proposition
de
M.
Chapelier ,
concetnant les
mesures
ulté..
rieures'
et 'que les
ma.telots
a
bord
des vais–
seaux, le matin et le soir, et dans toutes
les
occassions
importa~tes,
au-lieu du cri accou·
turné et trois
fois
répété de
vive
le
roi,
disent
11ive
la
tzation.,
la loi et le roi
~>,
11 est
difficile
de peindre
1'enthousiasme que
produisit sur la
majorité
des
auditeurs ,
la
sortie bouillante de Mirabeau.
Cependant un homme enfoncé dans le
cótl
"Jro~t'
accoutumé depuis
long:tems
a
s'·y
agiter,
sans cependant
y
vivre ,. (
M.
Guillermy) osa
proférer
ces
paroles,
J1;f_irabeau est un scélérat.
L'indignation générale fut le prix de cette
insolente
et
vile apostrophe
1
et la motion
d'arreter ce1ui qui
l'avoit
proférée, fui faite
et
répétée, et
presq.ueunaniemrnent
appuyé~.
MIR
ABE
A U.
~'
Je demande ciu'on passe
a
l'ordr·e du
jour.~~·
Plusieun&