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~'bmme
nous
l'apprenons ., des
privi!egies
en
Bretagrre. Privilegies
!
cessez de vous porter
pour representans de la province dont vous.
etes
les oppresseurs. Ne parlez plus de ses.
franchises pour 1'en chainer , de ses liberte ,
1
1
pour
r
asservir.
v
ous et es
justifies ,
di tes-vous
!II
par votre conscience; mais votre
conscience~
I
com1ne . celle de tous les hommes' est le re–
suitat
de vos idees , de vos sentimens, de
vos
habitudes.
Vos habitudes, vos sentimens, vo
idees, tout vous dit, tout vous persuade que
Jes communes bretonnes doivent etre
a
jamais
es:claves des nobles en vertu du mariage d'Anne
de· Bretagne. Quelle est cette conscience qui
, veut
'annuller
par 11n
pareil titre, Ia declaration
'des. di:oits de
l'"hon1me
et la
constitution
fran–
~oise
?
Voi1a , Messieurs, les idees
auguste>
~t
in1posantes
qu~apporte
parmi vous le chef
:d'une deputation qui compte sur
l'hon1mage .,
c'est trop peu , sur l'attendrisse-ment de la
posterite.
Elle apprendra,
dit-il ,
que des ma–
gist:rats <Jnt eu le courage.
0
•
•
•
•
Singulier.e
pre–
tention
de pas.ser
a
la
posterite
par un exces
de fanatisme et d'
orgueil
!
Mais loin de desirer
que la
posterite
se
souvienne
de
leur revolte
que ne
font-ils des
vreux
pour
que la
genera–
tion ·
presente
l'oublie ;'
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