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Je leur demandQ
a
mon tour, s'ils ne sonf
pas
representaps'
comment peuvent- ils
etre
~
defenseurs
?
et si la Bretagne a soixante-six
representans clans cette
assemblce , comment
cette
province
peut-elle
avoir d'autres
defen–
seurs que les
deputes
qu'elle a choisis
pour
se faire
entendre
et exprimer son suffrage
?
Oui sans
doute ,
il fut un
tems
oi1
le pretexte,.
de defondre des peuples qu'on opprimoit ,
fournissoit periodiquement des tours
oratoi-–
res aux faiseurs de remontrances
parlemen-–
taires , lorsqu'ils
vouloient opposer
les
peu–
ples aux rois, en attendant qu'ils
pussent
opposer
les volontes
arbitraires des rois aux
peuples, mais
ce
terns
n'est
plus., La langue
des remontrances
parlementair~s
est
a
jama.is.abolie.
Def
endre les peuples , c'est
-a-dire ,,
.dans leur
idiome'
les
tromper
~
eest-a-dire
servir
uniqucment
son
interet
personnel
~
menager
O\.t
menacer la
cour ,
accroitre sa
puisi;ance
SOUS
les regnes foibles ,
reculer
Ott.
composer
avec les gouvernemens absolus ;
voila
quel
etoit le
cercle
de
ces
evolutions ,
de ces parades politiques
~
de ces
intrigues
souterraines ; un
tet
pretexte de
defeHdre les,
peuples·
exci~
encore
auiourd'hui
notre
indi~
E4