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.\

( ·70 )

-ga tion n' est qu'un deni de plus. Le r efus ce

reconnoitre

l'a

loi ne sauva

jamais

un cou–

pable. Voyez done

les · criminelles

coL.se

.quences

011

nous conduiroient les apologis tcs

des magistrats que vous devez condamner.

Ce

n'est

point

a

la

loi, ce n'est point

au

legislateur qu'ils ont fait serment d'obeir,

ma{s aux loix etablies et connues, et comme

s'il faut les en croire ' c'est

a

eux

~

sanc–

tionner'

a

enregistrer les

loix; ils n'obeiront

' done

qu'a

leurs propres loix , ils n'obeiront .

done

qu'a

eux:-memes ; ils

sont

done legisla–

teurs et souverains; ils partageront du moins

la

souverainete;

ils

en seront les n1oderateurs

supremes :

a

ce prix les magistrats bretons

consentent d'obeir. Mais si ce ne sont point

la

des crimes , que faisons-nous ici? Quel est

notre pouvoir, quel est l'objet de nos tra-

. vaux

?

Ratons-nous de

replonger clans

le

neant cette constitution qui a d9nne de si

fausses esperances; que l'aurore de la liberte

pnnlique

s'eclipse ·, et ·que l'eternelle nuit du

d'espotisme couvre encore la terre.

>}

)) Enfin, on nous a dit que les

magistra~s

»

bretons ne viennent pas ici comme reprb–

" sientans/ , mais comme

defenseurs

des

droits

• >-)

de la ·province

».