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-ga tion n' est qu'un deni de plus. Le r efus ce
reconnoitre
l'a
loi ne sauva
jamais
un cou–
pable. Voyez done
les · criminelles
coL.se–
.quences
011
nous conduiroient les apologis tcs
des magistrats que vous devez condamner.
Ce
n'est
point
a
la
loi, ce n'est point
au
legislateur qu'ils ont fait serment d'obeir,
ma{s aux loix etablies et connues, et comme
s'il faut les en croire ' c'est
a
eux
~
sanc–
tionner'
a
enregistrer les
loix; ils n'obeiront
' done
qu'a
leurs propres loix , ils n'obeiront .
done
qu'a
eux:-memes ; ils
sont
done legisla–
teurs et souverains; ils partageront du moins
la
souverainete;
ils
en seront les n1oderateurs
supremes :
a
ce prix les magistrats bretons
consentent d'obeir. Mais si ce ne sont point
la
des crimes , que faisons-nous ici? Quel est
notre pouvoir, quel est l'objet de nos tra-
. vaux
?
Ratons-nous de
replonger clans
le
neant cette constitution qui a d9nne de si
fausses esperances; que l'aurore de la liberte
pnnlique
s'eclipse ·, et ·que l'eternelle nuit du
d'espotisme couvre encore la terre.
>}
)) Enfin, on nous a dit que les
magistra~s
»
bretons ne viennent pas ici comme reprb–
" sientans/ , mais comme
defenseurs
des
droits
• >-)
de la ·province
».