( 74 )
conquetes de la
liberte;
on vous
par
I~
s·erieu–
semcnt d s deux nations, la nation
frari~oise
et la nation bretonne. On sait
le
parti
qu~a
pris
la nation
fran<;oise ; elle
est restee , elle
rest era
fide
le
·1
son roi ....•. et la
nation
bre–
t onne,
c'est-a-d~re
la chambre des vacations
de Rennes : quel parti prcRdra-t -elie
?
on
ose vo is parler du grand nombre des
oppo–
sans dans
plu~ieurs
des villes de-la province.....•
Ah
!
tremblez que .
le
peuple
ne .r verifie
vos
calculs , et ne fasse un redoHtable
denom–
brement (
1).
Etes - vous justes
?
comptez les
voix.
N'etes-vou~
que prudens? comptez
les
hommes, comptez les bras; et ne venez plus
parler des deux tiers de la province devtJnt
une assemblee
qui
a
decrete
une representa–
tion nationale, Ia plus equitable qui e ·iste
encore sur la terre. Ne parlez plus de ces
· cahiers qui fixent immuablcment nos potn
oirs;
immuablement
!
Oh
!
comme ce mot devoile
le fond de leurs pensees
!
Comme ils vou·
droient que les abus fussent immuables sur
la terre' que le ma1
y fut
eternel
!
Que man-
. (1)
Voila
ce que
M. l'abbe
Maury appelia donner Ie
ai;nal
du carnage ct d·es massacres.
<
I
'