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con-traire ·au
traite
de
1768,
par lequel le
roi
' '<le France est seulement
reconnu administra–
·teur---de la souve'rainete de la Corse. Elle s'a–
vouoit parfaitem'ent
ind1fferen~
sur le sort des
iCorses; mais elle
avouoit aussi
qu'elle n'avoit
· pu voir sans surprise
un de-cret
qui
violoit
les
·<1.r.oits qu'elle
s"~hoit
reservee sur ce
pays.
~1.
MIRABEAU.
'
. -4(
Il me
paro.itpar le seul expose du
me–
·moire , que cett.e question ·den1ande d'assez
longs de.bats, s'il fal.ilt Ja discuter dans le sens
~ue
s-emble
y
donner la republique de Gemes
H.
4(
-En effet, il faudra beaucoup de
subtilites
. pour
etabljr
qu'une puissance ., qui se croit
·souve;raine
d\10
pays,
soit, comme
elle le
<lit,
indifferente sur 1e sort des peuples qu'elle
re–
clame. ·Peut-elle dire au
dek~gue
d'une pui·ssance
comme la
France,
qu'elle ne lui
a
laisse
que.
l'administrati:on de la Corse ,
et
qti'il n 'a
ete
' que
son
ministre? Je doute qu'il
soit
possible
d~
reconnoitre, en peu de terns , la decence,
la
justesse, et la justice d'une seinblable preten–
tion.
J~
propose
un
ajoi1rnement
extr8mem~nt
. d'£-·
ln eu.-ul.
· La discussion s'engagea.
M.
Barnave fut celui
qui
posa
le
mieux
les principes et
les
conse--