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,.
.
l
( 132 )
'dans
la
capitai'e.,
tels
que Barentin,
Villedeuii;
Lan1besc,
la famille
Polignac
et autres, que
!'opinion
publique
a fletris }'· ..•
· .,) Le ·-quatrieme vreu a ete que M. le comte'
,
·de Caraman soit supplie de faire deplacer
les
canons
des forts ,
qui
semblent accuser
une
vi.lte '
d.ont la
£delite
ne
dut
jamais
etre
sus–
pectee ,
et qui ne
craint
que
d'affliger
son
roi.
Et
quant
ai1x
troupes , qtioiqu'
elles
n'ins–
pirent aux
citoyens
que des
sentimens
de
c·onfiar1ce, les
privileges de
Marseille
s'oppo–
sant
a
ce qu' ell
es
soient
logees
-clans
les mai–
sons <les
particuliers
~
le
vreu
d€ l'assemblee
-
est que
M.
le comte de Caraman soit
supplie
de
les
ecartear de Marseille et de
son _
terri- ·
toire
».
Si
l'
on se
trans;porte
a
1'epoque
OU
cette
·, 'deliberat ion a
ete
prise'
on
verra
que
les ci–
toyens
de Marseille exprimoient modestement
des vreux
qu'un danger ,
il
es~
vrai, bien plus
. certain '
bien
plus
i1nminent
~
nous feroit
enoncer avec plus d'energie.
J.
- -La
deliberation
est terminee
par
ce
trait
remarquable :
~
,, Et,
a
l'instant taus les membres de l'assemblee ont
•nanimement
jtae
en
prese~ce
de Dieia ,
ven~eur
des
·
/
/