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28 )

t~ut

ce

qu'il

a pu gag'!'er

jusqu'ici

a' he

de me fa!re

consentir

a

une entrevue avec

M.

de Bournissac•

...

~e

n·'

ai

pas eu

a

me

plaindre

de ses

politesses.;

mais

j'

ai

he

in4igni

de ses principes et de

son

peu de respect pour

t

assemblie nationale.

ll a

~

dit-il

~

un arret du conseil qui L'autorise

J

tenit

ses seances da/'zs. le fort; et

de-la il

conclut qu'il

n'est pas

lie

par Les decrets de l'assemblle.

le

ne

connois, me disoit-.

il,

d'autoritds ltgitimes,

que

celLes qui subsistoient avant

qu'

on eut bouleverse

le royaume. Je ne suis subord6nne ni a11, parle-

1

ment, ni

a

l'

assemblie nationale.

Je

ne connois

'que

le roi et Les minfstres

:

vnila ce qu'il s'est

permzs de me dire. Aux obsen

1

ations que je lu_i

fis sur l'assembUe nationale

,

il me dit que

cette

auto

rid

hoit sans principe. Je

f

interrompis en

lui disant

:

ajoutez.

,

e(· sans bornes

» ..•..•

.'

I '~

Oui

'Messieurs'

j

e ne

cesserai de

le

repeter'

· que n'avons-nous

sous

les yeux cette procedure

invisible , incommunicable

!

Vous

y

trouve–

riez bientot

le vrai

sens de plu$ieurs anec–

dotes

tres -

singulieres , si elles ne sont pas

entierement inexplicables. II

n'y

a sans doute

rien .d'eton!1ant que le commandant de la

pro–

vince

continue

a

log~r

dans le

fort

Saint-

,, ·

lr

Nicolas ;

que

depuis

quinz..e

jours on

y

ait

· transporte

une, grande

quantite

de

~eubles;

lllettblcs;