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eri"mes, au nom de la
patrie ,
et sur l'aurel de la H–
berte' de s'nnir, inebran1ablement
a
la cause publique
>
et
de verser
jusqu'a
la <lerniere goutte
de
leur sang,
plutot
que de
souffrir
qu'il
soit
porte
la
moindre
at–
teinte
aux droits
Gle
la nation; declarant invio1ables
et
sacrees les Eersonnes
d~s
citoyens, et notammeat celles
des commissaires qui sont nommes pout la redaction des
presens articles ; regardant eomtne infames' traitres
a
la
patrie' et livrant
a
la vindicte publique'
les
agens
d'une justice corrompue, qui porteroient sur eux une
mJin
sacril~ge
..... 11 a
ete
de plus
arrete
qu"il seroit
envoye une adresse
de
remerciement
a
l'assemblee
na–
tionale., et
a
la ville de Paris , en Ia personne de
.I\'1.
Eailly...•
A
l'instant
OU
la seance alloit se terminer,
un aide-de-camp de
1\1.
de Caraman est venu porter,
de sa part, des nouvelles de la capitale, dont
lecture
a
ete
faite
a
l'assemblee ,
qui
a temoigne sa satisfac–
tion
par des applaudissemens reEloubles de
vive
la
nation
,
vive le roi, vivent Necker
&
Caraman
"·
>)
Vous Ia con noissez
a
present , Messieurs;
cette
piece
sdditieuse
pour
laquelle
le
prevot
a lance des decrets. Huit des commissaires qui
l'ont redigee sont
au
nombre des coupables ;
trois d'entr'eux sont clans I-es cachots. Yous la
connoissez
cette
piece, et
san~
doute vous
n'etes plus etonnes que le rapporteur de
cette
affaire ait commence par
VOU}
declarer
que
vous .fle
d~viez
prendre ai1cun interet
aux
I
3.
.
.~·