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voye les pieces qui constatent Ie corps dtt
delit. Qu'on les lise , et qu'on y trouve une
s€ule idee, un seul principe, une allegation,.
que l'on puisse , je ne· · dis pas punir , mais
condamner, mais censurer , . refuser de louer l .
Je me tron1pe, Messieurs ; voici le passage
coupable de la seconde lettre , qui a fait re–
metY-e sur le champ ,. en prison l'accuse ~
d'abord elargi sur le decret rendu pour la
" Ah! si je ~arlois a m·es concitoyens, dit le sieur ·
Bremont , je leur tiendrois ce Ian.gage au nom de l'hon-,
11eur et de la p~trie. Les chefs de la garde bourgeoise
sont illegalement constitues , je le sais; je l'ai dit. 1\'lais
qu'importe? Marchons sous leurs drapeaux. Ces chefs
ne sont-ils pas nos freres? Ne doivent-ils pas avoir le
meme esprit que nous? N'ont-ilS pas lei memes –
rets a defend re ? Dourez-vous q u'.ils ne soient les pre–
miers a l'€~emple de la soumi~sion' quancl
l'assemb1ee daignera nous transmettre le decret qui
constitue les gardes citoyennes ? La notre est insuffi–
sante : eh bien ! que notre reu:aien la rende nomlnreuse,.
active et puissant-e "·
'' Si les citoyens, c;ontinuc-t-if, sentoient ~ous comme
moi la necessite de cette heureuse coalition :t ils ne
balanceroient pas a sacrifier leur amour-propre a l'amour
de la patrie. Quelle difference enrre la position 01\
n.ous sommes, ct celle ou.nous pouvons nous trouver '!
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