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posee;
pour former un corps "redoutabfo
aux
ennemis du bien public
}~.
>•
Oui, Messieurs, ne
vous
y
trompez pas;
ce motif est le seul qui ait pu determiner le
decret du prevot ; tout
autre
pretexte seroit
trop frivoJ
e.
Si le prevot poursuit ceux
qui
ont
fait des motions dans le
conseil
pot~r
re-
l
former la milice, parce qu'il la regarde comme
une autorite legale , il ne · poursuit pas avec
moins cl'activite
ceux
qui
veulent
la laisser
.subsist
er;
mais
l'augmenter ,
la
regenerer'
faire
d'un
corps
dcbile
un
corps vigoureux )'·
)~
Quels sont done
l~s
motifa d\1ne
t
'lle
conduite? je !'ignore; la triste experience de
l'avenir nous l'apprendra, mais p--
it-etre
trop
tard. Je sais que mille
obstacles
secrets
em:t>e–
chent, depuis
long-terns·,
a
Marseille,
l'era–
blissement d'un veritable corps de milice. Je
sais que M. Dandre, commi saire du
roi,
avoit
forme le rlessein
de
commencer
ses
operations
par cet obj et important ,
et qu'il s'
est
vu
c9n–
traint
d'y
renoncer: je sais en£n, que le 3
I
· clecembre, un conseiller
de
ville, que plusieurs
des membres
de
cette assemblee
ont honore
de leur bienveillance pendant son sejour
a
Paris, -ayant fait adopter au conseil une
aug–
mentati~on
de soixante
compagnies,
'robtentt