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[ 143 ]

~insi

parlent

ces

hommes

barbares ,

ces

inqui~

siteurs feroees _,

qui ,

regardant

un Dieu

de

paix comme une

AUTORITE

susceptible de

haine' et

toutes

les opinions contraires

a

cette

AUTORITE,

comme

des attentats, punissent

les

pensees,

e'pient les sentimens et allument les

bf1chers

du fartatisme avec les torches de

la

;vengeance ,,.

!

.)>

Le mairt de Marseille et son assesseur etoient

'Jes

A UTORITES;

mais

depuis

plusiel.lrs mois,

ils avoient pris

la fuite; mais

ils .redoutoient

l'opinion

publique ;

la ville entiere etoit done

- coupable ;

la

ville

entiere

devoit etre

<le-–

cretee

H.

,..

Les echevins ltoient une

autorite;

il falloit

done punir les commissaires nommes par le

conseil

des trois ordres, qui vouloient

publier,

malgre

les echevins'

le rapport des comptes

de l'administration dont la commune les avoit

charges. Aussi des decrets ont-ils

ete

rendus

contre ces commissaires

>~.

~>

Le conseil municipal

et<!Jit

une autoritl:

ii

falloit done punir tous ceux qui se plaign'oient

des abus

des

atH~iennes

municipalites, qui en

desiroient la reformation ' qui

repetoient

clans

les provinces

lea;

principes

de

l'assemblee

na–

i.ionale. 11

falloit

done poursuivre les

membre~

.I