I
'
[ 148 ]
oitoy-en-s
amis de
rordre
en sont
ai'armes avec niscm
~ ·
ils vo-icnt comme
un nouvd
orage
qui les
menace,
!'influence quc ceux-la ·or.t deja acquise
dan~ i~
conscil
111unicipal "·
.
Q
l
, "
J
'
~'
u.e
e prevot se
conso.
e ; grace
aux
<lecrcts
qu~jl
a
renc\us
contre les conseillers
, de ville, dont (le
s·icur
Chomprc) a
ete
saisi
au milieu
mcme
de ses
coll~gues
'
a
cote
Ju
cpm·missairc du roi , et clans le vestibule de
la.
salle de 1 'h-Otcl-<le-ville ; le parti populaire
cc~ase
n'a plus c tte
influence qu'il
redoutoit.
Je ne citerai
<\
ce
sujet
qu'une lettre
ecrite
par un
1nembre
du conseil,
a
un
depute
de
.l.1a.rse
i
11e
n.
<•
Le sieur
Chomprc?
a
etc
decrctc,
dit ~ i1;
mJis taus
les
b~ns
pa trio
tes
sont
temoins
q
1./
j
1 n 'a
cesse
d::
crier
con"tre
Jes
abus' et de defrndrc avcc
zcle'
et
pc1:t~crre
.avec un ptu
trop
de
chaleur,
Ies dro}rs des p2u,·r.:s
titoyens. Le
lendema.in, nous
apprimes le
dccret
qui
Qrdonne
que
la procedure prise par le
prev6t
sera
jug~c
,par la scnechaussee. Cette nouvelle repandit la joi:! dans
;
toute la ville, car taus Jes
zeles
et bons citoyens qui
dFfendent tes
clecrets
de rassembl
~e
etoienr
menaces
d'etre arretes.
Nous so
mmes
d.ans
une
ville
d,inquisi~
ti.on,
ou
l'on cm prisonne pour des mot£ qui ne signi–
fient
rien. Le
but e·st
c.~·~nlever
du cons;.:il ks plus
zeles ,
et
d''intin~id~r
ks nuuc§. Tu ,·crfas
facikm.~n,t