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...
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. [ 140
I
fendre. La crainte a
enchaine
t~utes
Jes opinions;
eUe
a
paralyse tous
les creurs : et
tel
est
I'
etat
penible
OU
nous sommes ,
qu'il faut
le plus
ardent
amour
de
la
pat'rie et de la verite,
pour
oser
improuver
publique..
ment un
regime
sur lequel la contrainte a
impose
le
silence le
plus
absolu ,,_ ...
l'
Je re<ttds
a
fa
garde hourgeoise actuelle ' le tribut
de·
reconnaissance
que
Iui doit
la
cite;
mais· je ne
crams
pas de provoquer sa re.forme ..
>7
" NOS
dangers ne sont pas
a
leur terme. :-
sans
exagerer les craintes,
ne
negl!geons
pas les F'recau–
tions.
Eh! quelle seroit
notre
deplorable
situation, s'il
fallolit resis
t.erau x,
ennerois Ele
Ia
patrie?
Qudle
.force opposerions- nous
a
leu.rsentreprises
'?
Sont-ce·
des
capit aines
sans soldats, ou
des soldats
sans capi.. ·
taines;
les uns
trop
!ieu n ombreux
pour
attaquer, les
autres t rop in
disciplines
pour se
defendre?
Que
ne
formons-nous de ces
lll ~ mbres
epars'
un corps fonni..
dable , resserre par les
liens
du patriotisme et de
la
. fraternite
n
l
~>
Cette piece,
~A: c ssieurs ~
est au
comite ·
· 'des rapports ; eile contient le
d elit
qui
a
n1e–
rite
un decret de prise de corps
~1
son
auteur;.
.et
c'est au ssi
un
irreprochahle
t e inoin des
ve:1ta–
,. tions inouies qu'eprouve
Je
parti
populaire
dans une
ville que
votre
s.agesse
setile peut
sau
ver
"·
/
'~
La lettre de M. de
Caraman,
du 3
nq~em~
I
'