J
I
'
accu~es
!
Ces
hommes
ont
ose
·voter des
remer..;
cimens pour
les
representans de la nation: ils
~
'
_.]
1 .
I\
fid ' l
'
j
i·
1
ont 1ure file· tu etre
e es; a
~1eux
oent
ieues
d.e
n~us
' ils ont
porte
nos
craintes ' notre
'
courage
et
nos
peri ls
!
Qu'ils
perissent
!
Eh
! ·
qu'imp ortent leur
salut
eu
leur
rui n~?
.'Sant–
ee
la
des citoyens qtj'i l faille soutenir? Ne
doit-on . pas plutot . leur
apprendr~
a
obeir·,
a
souffr ir, e t se taire
? •..
Que ceux qui pen–
sent ai ns i soient
~atisfaits
!
Cet.
elan,
,c:e
delire
' du p a t riot ism·e
I
n'"est .
plus -:
a
craindre
!
L'inter–
vall~
de quelqu€s mois ,
line -procedure, un
seul
ji1ge
ont fait
d'une
ville
g~nereuse
et
libre ,.
urie ville
t 17emblant'e
et
desolee.
L'abat-
, tement , le d6sespoir
concelltn~s
on't
r~place
a
Marseille le courage ; ,Ia tyrannje
y
a
etouffe
jus-qu'au _
desir 4'de la
liberte
~~.
>-~
Faut-:-il ·,
M<ts.s,ieurs ·,
une
foule..cJ.'autres ·
traits pour
montter
que le
prevot-general
ne .
_ cher che_
qu"a
poursuivre les
?ons
ci~oyen·s
;
-qu'i l ignor e ou feint
d~ignorer
nos principes;
€t
que
not re
langue est po1ir lui une
Iangue
e trangere' un
idiome
incpnnu? Je n'ai besoin
que de renvoyer aux
pie~es
du comite des
rapports. Le prevot
avoue
lui - meme qu'il
a
1
•
<lecrete
le
sieur
Bremoncl , avocat , de prise
~e
corps
1
p_oui:
deu~
faits
.seditieux
~
il
a
en-:
,
/