)
1 ,15 }
qu"il
ecrivoit
a
son
epouse
les
phras-es
qui
suivent
>)
.:
»
A
Lui
observe,
paru.
,
dit -
on ,
l'
interroga–
toire, que
nous avons
eu raison de Lui dire qu'il
avozt
ere
un des
moteurs
des
troubles
et
dil>s sidi–
Lions qz.;i
ont
rcgne
av ...
1nz
son
depart
pour p
aris;
puisq1:.e
lui-t1zeme
s'
exprime
ainsi
dans
une
Lettre
du
29
juille.r, qui ne laisse aucun
doN.te.
Les
· Jettres de lvfarseille'
d'ici
a
mon depart' m'appren–
dront si mes concitoyens
ont perdu
le
courage
que
je
Lear
avois
inspire
dans des tems
ou
je
risquois
Teeffl:Jn.ent,
et
Si nzaintenant ifs
Ollt SeGOUe
la
ch.abu
pesante du
parlement
et des
ministres
>).
»
Voila ,
1vlessieurs ,
quelle
est
la logique
du
prevot.
Les deputes
de
Marseilh~
atteste–
ront
qu'il
n'y
a point eu
d'emotion
populaire
dans cette ville' qui ait
ete
relative au parle–
ment
et
aux
ministres. Le
sieur
ChGmpre
veut
parler .de son courage
a
denoncer
et le
parle–
ment et l'intendant dans les assemblees pri–
maireg ;
et
ce
courage , selon
le
prevot,
est
une preuve de sedition
!
et ce
courage
rend
le
sieur
Chompre
complice des emeutes
dont
il ne parle point '
dont
sa
phrase meme
ne
permet
pas de supposer qu'il veuille parler,.
~t
dont
le
ptevot,
apres la
declaration
du
I•