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(

I2I )

d'entreux

furent meme obliges

de

ceder

1eur~

habits et leurs

armes au

peuple qui les

arra~

choit

>>.

>)

Ne

croyez

pas , Messieurs,

que

les torts

dont je

vie~

de parler

soi€nt communs

a

toute

la milice. Des

le lendemain ,

vingt-huit

capitaines,

sur

soixante,

donnerent leur demis-

- sion, et

refuserent

de servir

clans

un

corps

qui

avoit perdu

le

droit de defendre les citoyens.

Plus de deux

cent lieutenans

suivirent

leur

exemple ,).

)) Mais un even€ment imprevu repandit

le

meme

jour

la

consternation

clan~

la

ville

en–

tiere.

Le peuple

toujours

e:'~alte.

dans ses ven–

geances ' le peuple sur lequel les

scenes

dra–

matiques

ont un

si dangereux

pouvoir ,

por–

toit clans les rues 1€ cadavre du

citoyen

qui

avoit

ete

tue

a

la

Tourette.

On le

deposa

tour-a-tour

clans

le

corps

-de-garde de

la

rnilic(t , clevant

l'hotel

du

com111andant ,

et:

dans

la

maison du sieur Lafleche , l'un

des

echevins.

La

des brigands

s'introduisirent ;

aucun vol , <lit-on , ne fut co1nmis ; mais

les

m~ubles

d'un sallon furent incendies :

les

troupes du roi

entrerent

sur- le- champ

dans

la ville, et saisirent dans la maison du con"':

sul vingt-trois

coupables

».