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d'entreux
furent meme obliges
de
ceder
1eur~
habits et leurs
armes au
peuple qui les
arra~
choit
>>.
>)
Ne
croyez
pas , Messieurs,
que
les torts
dont je
vie~
de parler
soi€nt communs
a
toute
la milice. Des
le lendemain ,
vingt-huit
capitaines,
sur
soixante,
donnerent leur demis-
- sion, et
refuserent
de servir
clans
un
corps
qui
avoit perdu
le
droit de defendre les citoyens.
Plus de deux
cent lieutenans
suivirent
leur
exemple ,).
)) Mais un even€ment imprevu repandit
le
meme
jour
la
consternation
clan~
la
ville
en–
tiere.
Le peuple
toujours
e:'~alte.
dans ses ven–
geances ' le peuple sur lequel les
scenes
dra–
matiques
ont un
si dangereux
pouvoir ,
por–
toit clans les rues 1€ cadavre du
citoyen
qui
avoit
ete
tue
a
la
Tourette.
On le
deposa
tour-a-tour
clans
le
corps
-de-garde de
la
rnilic(t , clevant
l'hotel
du
com111andant ,
et:
dans
la
maison du sieur Lafleche , l'un
des
echevins.
La
des brigands
s'introduisirent ;
aucun vol , <lit-on , ne fut co1nmis ; mais
les
m~ubles
d'un sallon furent incendies :
les
troupes du roi
entrerent
sur- le- champ
dans
la ville, et saisirent dans la maison du con"':
sul vingt-trois
coupables
».