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Une
autre circonstance dirigea encore
I'att€n–
tion
p~1blique
sur
cet
objet "·
" Le
conseil des
trois
ordres av:oit
ete
remis
en
exercice; ( c'etoit
la
veritable
commune
de
}Aarseille ; )
il pensoit que l'ancien
consei~
municipal
n'avoit plus
aucun
pouvoir , et
il
~ulut
s'occuper de
la
1nilice que
ce conseil
avoit etabli.e. Differentes
!notions
furent
faites
~
Ies unes
tendoient
a
casser
la
milice, et
a
la.
former par districts ;
les
autres'
a
augmenter
simplement
le
nffmbre
des compagnies ,.
et
a
choisir
des
capitaines
qui, jouissant de la
con–
fiance publique ,
pussent trouver
des
volon-
. . taires.
Quelques - unes tendoient
a
reformer
simplement
une
grancle
partie
des officiers
qui~
'
1
,
'
d
.
. n ayant pas p1us
de
1
5
a
.20
ans, ne
evo1ent
pas
commander
~'t
des hommes ;, ..
~~
Ceue milice presentoi
t
encore d'autres ...
dangers. Elle avoit
ete
forn1ee
cl.ans
le
moment
e11
le parti populuire
s'etqit
vu
force
de
flechir
sous le
poids
d'une
ar-mee.
Plusieurs des
capi-·
taines etoient connus par des
relations
in times,
avec des
homm.esque l'opinion publique
pla-
-
~oit
clans
le parti contraire
a
la
rev~lution;
et
pres.que
tous
l~s
lieutenans
eto ient les an1is,
'les
creatures des
c~pitaines.
Un tel
corps,
quoi–
,que compose de
beatH;oup
.d'honnetes
citoyens,
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