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I

I

I

I

)

.

(

If

6 )

.general

que 1a connoissance des emotions

po–

pulaires de la provence fut exclusive1nent ac-

cordee

)~.

·

«

lei

:>

Messieurs , je ne fais qu'une seule

reflexion ;

1-nais

elle

est

sans

rcplique.

La

plus

.grande

p:.irtie

de

la

procedure

<lu

prevot porte

sur

des faits

anterieurs

a

l'amnjstie.

n

a

en–

voye

une partie de

ses

procedures

au

comite

.-0.es

. r.Jpports; et toutes les depositions flu'il a

choisies de preference pour nous donner une

idee

des crimes des accuses, ne sont relatives

qu'a

l'ass,~n1blce

du

2

3 jui"llet. Sa. .

procedure ·

~nticrc

est

done une iniquite et

pn

a~us

de

pouvoir

».

'( Mais

avant de

coarcter les chefs d'accu–

sation

.que

j@

formerai contre

Jui, j'ai encore

~\

vous faire

connoitre

des

faits

importans

)t.

•<

J\.1.arseille, qt1i

n~avoit

qu'une milice

irre–

gulierement

formee, surchargee d'officiers

~

et

presque

sans

soldats ,

sentit

le

2

3

jui11

et, plus

vivement

que

jamais' la

nec essi t

I

d

la

mieux

·organiser.,

com1ne

on reconnoit au moment du

_ ·danger le besoin

des

armes. D'un autre

cote,

l'etablissemcnt des .

milices

nationales,

qui

se

·formerent alors par tout le royaume,

pr~sen­

toit plusieurs

modeles

a

suivre' et

augmentoit

chaque

jour, les

Tegrets

des

bons

citoyens,