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I
( '113)
«
La
deputation des communes de Provenc¢
·avoit
fait
d'inutiles
efforts
aupres des
ancien~
ministres '
pour obtenir
ia
revocation
de
la
declaration du roi, qui attrihHe exclusivement
au parlement d'Aix, la connoissance des troubles
de la Provence. Elle renouvella ses instances ,
lorsqu'nn nouveau
ministre
lui
fit
esperer plus
de succes
»·
~(
Pendant que ces demarches etoient publi-
I
~uem€nt
connues, le bruit se repandit
a
Mar–
seille que le parlement prenoit secretement
dans Aix
une procedure
contre
cette ,
ville. Le
cure
d'un village voisin venoit d'etre decrete
de
prise
de co.rps dans une procedure du
meme
genre , enleve par cent soldats , traduit en
plein jour, et renvoye sur ses reponses,
telle–
ment son innocence fut reconnue ,
en l'etat
d\m
decret d'assigne pour etre
oui. Ce
cure
etoit
citoyen de Marseille. Un
de
ses
paroi[–
siens, implique clans une autre
procedure
de
la mcme nature,
veno.itd'etre arrete
clans Mar–
seille, et le peuple l'avoit delivre :
011
craignit
lJl!C
le parlement , sur
le
point
d'etre
depouille,
ne se hatat de condamner les accuses. Une ins–
piration
soudaine s'empare du peuple, il s'as–
semble' demande des armes
a
la
municipalite,
:tt
se rend
a
Aix pour
delivrer
les
prisonA.iers,,
·Tome/II.
H
.
'