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( III )

·

,, Quant aux volontaires , il

n'y

en eut pres–

que jamais, il n'y

~n

a point dans ce moment;

l'amour-propre

avoit

recrute

~es

officiers; le

defaut

de confiance ecarte

le soldat.

A

cette

epoque'

aucune ville du

royaume

n'avoit en–

core de milice nationale , et l'irregularite de

celle de Marseille etoit tnoins sensible. Nous

verrons

bientot· le

moment

011

l'exemple de

plusieurs milices regulierement formees'

donna

lieu clans Marseille

a

des vreux,

a

des motions

legales, faites dans le conseil

1nunicipal,

qu'on

a

voulu punir

con1me

des

crimes "·

'~

Cet etat

des

choses dura

jn~qu'au

2

3 juil–

let ;

mais

a

cette

epoque ' qui

·repond

pour

Paris

a

celle des

12'

13

et

I

4

du meme mois,

il survint des evenemens

a

Marseille , que la

' procedure prevotale ne rendra pas moins ce–

lebres que les annales parisiennes

».

'' Vous

connoissez ·

les

deliberations

CJUe

prirent

presque tout

es

les

grand

es vil] es du

royaume,

d{.lns

cet instant

0{1

~es

nouvelles

desastreuses apprirent aux provinces

et

les

craintes et les

efforts

de la

capitale.

Marseille

· suivit cet exemple. La premiere commotion

et

le besoin de

rassurer

le

peuple,

porterent

d'abord M. de Caraman

a

rappeller le conseil

des trois ordres ; mais impatiens d'exprimer

)