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avoient accompagnes, re<;urent en present· un
drapeai1 d'union de la ville de Marseille
H.
·. " Groiriez-vous
~
Messieurs , tque
cette
fet~
triomphale
est
encore
l'un
des
obj€ts
de
la
procedure
du
prevot
?
Les deux citoyefls
qui
accompagnerent l'abbe
de Beausset, sur sa de–
mande,
et
dont l'un donna
le conseil
de faire
deposer
les
armes devant
le portrait
du roi ,
ont
ete
decretes de prise dfJ corps. Ils sont
tous
deux
dans
les fers.
M,,
l'abbe de
Beausset
.auroit
·ete
lui-meme
decrete' s'il n'etoit'
a
cc
<JU'on
<lit,
parent
du
prevot. Non,
je
ne par–
donnerai
jam~1is
a
celui
qui '
fletrissant
par
des decrets'
cette
epoque
interessante
des an–
nales
de
Marseille,
n'a pas
trouve Ies motif$
d'excuser
les fa.utes du
patriotisme, ou
si l'on
veut, le delire
de
la sensibilite
!
>'
., Je
vous
ai
parle, Messieurs ,
des
tenta–
ti:ves
&e
la
deputation
de
Provence aupres
des
. ·nouveaux ministres. Son esperance ne fut pas·
trompee. Pendant qne les
Marseillois
deli–
vroient
les
prisonn1ers' n9us
fimes
revoquer
les
juges:
nous obtimmes
plus
encore;
la bien–
faisance du roi le porta
a
accorder une am–
nistie
genera
1
e , pour tons les troubles qui
avoient eu lieu
jusqu'alors
e~
Provence. Tout
tut remis; tout fut oublie. Ce fut au
prevGt~
Hz