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,

,I

\

.

.

(

11S)

n'etoit

r1en moins qu'une milice nationale;

et

lui livrer excfusivement

la

force publique,

pa–

;oissoit une

de

ces fautes que la con:fiance peut

absoudre, mais q1te

la

prudence condamne

>'·

'<

Dans le meme terns, on publia des ecrits

'sur cttte

importante

question.. Une matiere

soumise aux deliberations du conseil,

n'etoit

pas sans doute interdite aux <liscussions des

gens

<le lettres.

On

verra

hientot que les deux

auteurs de ces

ecrits

innocens ont

ete decretes

d.e

prise

de

corps

H.

'<

Enfin, M. de Caraman cherchoit lui-meme ,

des

moyens de reformer la milice de Marseille;

1nais ecoutant tons les

partis'

il

renon~oit

le

soir

au

plan qu'il avoit

adopte le matin; et

deux

avocats qu'il

avoit consultes,

deux avo–

cats

qu'il

avoit

appeles anpres

de lui, et

dont

il loue la moderation et le patriotisme,

ant

ete

decreteS

C01llffie tOUS

leS

autreS

H.

(' Je

n'ai

pas besoin de vous

faire

cbserver,

'

I

messieurs, qu

une

question qui

1nteresso1t

auss1

essentiellement la

sfirete de

la

ville

cl.e

:Nlar–

seille ' devoit

etre

l'objet des conversations

publiques

et partietdieres.

Qui auroit pu

pen–

set

clans ce moment que ces conversations

de–

viendroient un crime .? Qui

auroit

pu croire qne

1'on employeroit

.bientot

!'inquisition la plus