(
Il.J )
et
pour leurs
pensees
?
La
milice
€toit , sous
ce rapport , accusatrice et partie ; on ne
pouvoit d'ailleurs reparer la conduite de
la
milice, des insult es qui n'en avoient
~te
que
la suite. Le
prevot
~f1t-il
borne
ses poursuites
aux incendiaires ; un crime commis
a
la suite
d'un autre' n'etoit pas necessairement
n1odifie
par
la
cause
qui
l'~voit
fait
naitre
~'·
)' Mais sur ce chef d'accusation , comme
sur tous
les
<Jutres ,
j
e n'ai besoin q11e des
memoires
du
prevot
pour le condatnner.
Voici ses propres expressions
dans
sa lettre
'
a
l'assembJee nationale,
du 9
IlOVembre
H.
)'
Appelle
a
Marseille ......• Je ne pouvois
espe–
rer de
rhabl~r
la tranquillite, sans -rdtahlir toutes
Les autorids outragees ....... soit par des menaces
,
soit par des voies de
fait'
soit
par des ecrits
sedi–
tieux
.......•
Je regardai comme une autorite
Ugitime
la tr<Jupe citoyenne .
.....
l'ai regarde cemme un
detit
les
attentats commis contre cette autorite.•....•.•
/
ll
'
d~
•
' •
f
I
I
nest aucun
ecret qzu n azt ete provoque contre
la
violation
de
ces principes
».
>~
Qne pourrois-je ajouter maintenant qui
ne diminuat l'impn:ssion quc de tels princi–
pes feront
sur
vous , messieurs
?
Le
prevot
in~orme
sur
la
milice ..,
pour
la
milice,
con–
tre les detracteurs de la milice ,
contre les
·,