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( 117 ' )

~afion

importante.

Mais que n'ai

-je

SQUS

les

yeux cette procedure

que

l'on

s'ob~tin~

a

·ca her , et ,

j

e ne erains pas de vous le predire

~

:que vous

n'aurez jamais

?

La

vous

verriez.

des

.seances entieres

d'un interrogatoire ,

con.sa–

crees

a

demander

a

un accuse ce

qu'il

entend

par

ARISTOCRATIE ,

ce

que

c'

est

qu'un

ARIS–

TO~RA

TE,

OU

a

le convain-cre

-qu'il

a

donrre

~ix

liards

a

des enfans pour

l

eur

faire

crier

VIVE LE

ROI.,

VIVE LA NATION;

OU

bien

a

lui faire

rendre compte

d~

actions

jour.na–

lieres les plus

indi.fferentes.

Le

prevot

inter–

.roge les vivans comme en Egypte on

interro–

geoit

les morts :

QU'AS-TU FAIS DU TEMS

ET

D.E LA VIE

?

La ,

vous

verriez

Fexplication

· d'une conversation singuliere que je vais

vous

rapporter,

d'apres

la lettre

de

M4

Lejourdan.,

conseiller de l'amiraute , decrete d'ajourne–

ment clans

cette

procedure ,

mais

qui n'en

est

pas

ffi{)ins

l'un

des

citoyens

les

plus

censider6s de

rvtarseille'

l'un

des

avoc.ats

l~

plus estime

de Ia province.

J'en atteste

"7

~ans

exception , toute

la

deputation

proven-

~ale

~•

M.

le

prevot,

dit -

il,

envoya

clze,{ moi

des

"JUt

je fus ici

,

pour traiter de conciliation

;

et

-

~fiolis

2

S~/1.

asses.seur

,

a

etJ

Still

ne$OCi~ueur

;