(
109 )
messieurs, et voici une
sixieme
epoqne.
Le
commandant
de Pr-0vence
recut
eordre de
:se
~
transporter
a
Marseille
avec
huit mil1e hommes
rle troupes et un
train considerable
d'artillerie:
il
arrive,
et
ces
portes, qu'il devoit
renve1·ser._
etoient
couronnees
par des
arcs de
triomphe;
et
cette
1nilice .,
qu'il devoit
combattre,
pre–
paroit
des
fetes ;
et ce
peup
le ,
qu'i1 falloit
punir,
content
d~avoir
repousse
le
parlement,.
manifestoit
son
allegresse
par
des
eris
de
vive
le roi
».
,. Je touc11e
a
la cause immediate des troubles
de Marseille. Des
ordres
donnes
par des mi–
nistres
qui
croyoient
C€tte
ville
coupable, ,
furent executes
lorsqu'on la
trouva
fidelle "·
-«
Il falloit
r.endre
inutile le
travail
des 24 ,
commissaires
exoiminateurs
d:es
comptes ;
ce
but fut rempli en
cassant
le
cons.eil
des trois
ordres,
qui
seul
avoit la
confiance
publique;
1
et
l'ancien
conseil municipal
reprit ses fonc–
tions
'~-
-
" 11 falloit punir
cette
milice
citoyenne
q~i
avoit
ose
resister
au parlement ;
elle
fut ac–
CU£ee
» ..
~<
Il falloit punir plus specialement quelques–
uns de ses chefs-,
dont
les denonciations
contre
l'~zltendant
etoient connues ; et
plusiel,JrS
par-