114 / 460
( 104 )
·~
d.Cv.astation ,
il falloit . encore
prevenir
le
J"etour
1
du meme
dan~er;
et
Marseille, faite–
pour
donner de grands
exemples , eut
aussi
l'honneur ·de devancer l'etablissement des
m1-
lices
nationales
~'·
" ·une
seule faute fut con1mise alors par
!'administration._.Le prix de
la
viande , qui
etoit
a
di~
sols'
fut
porte
a
six.
11
n'y
avoit
auctine perte
a
la laisser
a
ce prix. Mais la
livre
de pain' qui coutoit trois sols et demi'
fut
tJOft~e
a
deux
sols, c'est-a-'dire
au -
des–
SOUS
de Sa valeur
reeJle;
On Cfllt
satisfaire le
peuple par cette
perilleuse
cotnplaisance. Pen
de jours apres '
il
rflconnut
lui -
meme
son
erreur ; il
acheta
ce
pain ,
auquel il
barf.le. presque
tous ses
vreux'
a
trente-
quatre
de–
:piers ;
et
it
ne restoit
plus
aucune trace des
deux emotions populaires
>,.
>~
Voici 1nain{enant une troisierne epoque.
La
milice
citoyenne
se conduisit
avec
un
z~le
infatigable ; les patroHilles purgerent la
ville cles m.alfaiteurs ;
trois cent
scelerats ,
dent
plusieurs avoient
deja
subi
des P.eines ,
furent deposes dans
les prisons publiques
7
' et ceux qui
echappoient <l ces
poursuites sor–
toient
d'une ville
011
les esperances du crime .
n'en
eompens~ien.t
plus les dangers. Un
zele
.
-