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de ville,
des
motions utiles et
courageuses ;.
qui
ont pris notre langue ,
qlrti
ont
voulu
etablir
une milice
nationale ,
OU
reformer·
Celle
qui
existe ,
OU
porter
au
conseil ,
a
l'epoque du
23
juillet, les vreux moderes
d'un peuple que les nouvelles de Paris
~
que
d~affreux
presages et nos propres craintes -
allarmoient , n'a pu se garantir contre les
<lecrets
d'un juge pour qui nos priflcipe' sont
aussi
etrangers
~
que si la revolution qui vient
de
s~operer
n'existoit pas. Tout es.t main tenant
connu ; les motifs du prevot , les principales
chd.rges de la procedure , les
interrogatoire~
des accuses , tout est
devoile.
Le
prevot
a
'Iui-meme envoye toutes les pieces qui
le
condamnent. D'apres ces pieces , au lieu
de
punir
1
,
il faudra recompenser ; au lieu d'en-
·–
vironner les accuses des terreurs
qui
prece–
dent les supplices, il faudra les so.rtir en
triomphe de
leurs
cachets ; les mettre au
nombre des co-operateurs de l'assemblee
i1a-
. tionale, reconnoitre nos principes dans leurs
principes, et les declarer hons citoyens, ou
nous avouer nous-n1emes coupables "·
~~
Pour vous faire connoitre , Messieurs, la
situation de la ville
de
Marseille,
j
e
noterai
plusieurs
epoques.
Po.ur_
YOUS
devoil-er la con–
G
~