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( 102 )
dui te du prevot ,
j
e distinguerai tous les
chef~
d'accusa
ion
que j'ai
a
fonner contre Jui. Vous
verrez
par
la
reunion
de
ces
deux tableaux'
com1nent
la vi11e du
royal!1me , qui
la pre–
miere a manifeste
le desir d'une heureuse
revolution ;
qui
la premiere a
montre
des
citoyens
cJignes de vos nouvelles loix ; qui
la
premiere
s'
est
armee pour resister
tout-a–
la-fois' et
a
ses oppresseurs' et
aux brigands
qui pouvoient menacer sa
traaquilEte ,
est
devenue tout-a-coup
si differente d'elle-meme
~
et
de
ce qu'elle
a
toujours
ete' meme
sous le
despotisme ,., .
I
,
.
)' Les citoyens de Marseille se porterent
en foule
a
ces
assemblees
primaires
qui
ont
ete
les premiers elemens de la regeneration
de l'Etat.
La,
trois chefs de plaintes furent
,
denonces avec courage.
L'intendant
etoit –
abhorre , il trouva des a<;cusateurs. Le parle–
ment
etoit
execre; le
peuple sollicita ' invo–
qua d'atttres
juges.
Les
impots
presqu'uni–
quement
etablis sur le
prix
du pain et de la
viande'
epargnoient
les
riches '
et devoroient
chaqu(t
jour , une grande partie de la subsis–
tance
du
peuple ;
la suppression de ces
in1pots
fut demandee. Mais le peuple (
n'en
accusons
_que
ses
maux et nos w.reurs ), crut pQuvoir