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,,

( H>5 )

aussi

marque

obtint

la

recompense

qu'il

ml..–

ritoit ; tous les corps de la- ville voterent

des

eloges

aUJf

jeuneS

citoyens ;

le

peuple

benissoit ses defenseurs ; le commandant de

la province leul\

fit

offrir des drapeaux; cette

epoque

est rematquable par le contraste

qu'of–

froit Marseille tranqui lle, 1;1arsellle

heureuse,

a

cote des troubles que Pon cherchoit

a

exci–

ter

dans le royaume

».

~)

Ce honheur

ne

dura qu'un

inst01rit ,

et

·vous

allez en connoitre l:i cause. Le

parle–

:ment

de

Provenc~

pa.rut craindre

de

laisser

informer les juges ordinaires sur 1es troub!es

qui avoient agite la province ,

et

<lemanda.

que cette

redoutable

instruction

lui

fut

exclusivement confiee ; il fortna cette preten–

tion lorsque la province etoit

divisee

en deux

partis , lorsque chacun de

ceG

partis accusoit

l'autre

cl'

exciter et de fomenter des troubles,

lorsqu'il etoit plus necessaire que

jamais

d'avoir' des

juges qui ne fussent pas

pris

'

dans la triple aristocratie des nobles ,

des

pri

vilegies ,

des possedans - fiefs.

Il ohtint

cependant cette attribution ,

qui pouvoit

devenir si funeste

a

la liberte pubEque ;

la

declaration

du

roi porto it sur-tout

de

recher–

cher 1€i auteurs , de remonter aux

causes ,

\