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(

/

i

( 106 )

-d'informer sur les

propos ;

on n'avoit

oublie

aucun insti;ument

de la tyrannie ''·

)' La P;ovence se

soumit

a

cette

loi

de

sang,

et bientot des

citoyens

furent

proscrits ' · des

villages devastes ; mais Marseille

~

· qtii ·etoit

plus particulierement rnenacee ; Marseille ,.

qui , dans

les

assetnblees

primaires ,

s'etoit

elevee

co'ntre

le parlement de Provence ,

· co·ntre

l'intendz~ nt

qui presidoit

cette

cour,

contre

un

_ferrnier protege par cet intendant ;

.

M~1rseille

,

ou

le parlement designoit

deja_

ses .

victim.es

parn1i

les chefs de cette milice

. qui defendoit le peuple , et

que

le peuple

defendoit

a

son

tour ;

Marseille ,

dont - la

seule emotion populaire avoit eu pour- cause

une juste

vengeance

contre

ses oppresseurs,

, Marseille

contesta l'attribution du parlement;

1

des

deliberations

unanimes ,

prises

clans le

conseil

des

tt"ois

ordres,

qui

avoit

depute

aux

1 1

etats..

g(h~eraux

( il faut que vous

tne

permet- ,

tiez

pour cette

epoque le langage du

te1ns) '

porter{?.nt

aux 'pi

eds

du trone

les

redamations

d\m

grand

peuple. Ces

reclamations .

furent

d:>abord

deda.ignees ;

et c'

est ici que com-

,~

I

'

I

menee ui:i e

c1nqu1eme-

epoque

>~

..

" Jusques -

la f,

les.

habitans de

Marseill~

_

avoient

~te

parfaitement

un1s :·

les

traitres.

i

I'