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ACTE II; SCE·NE- VI:
Aux p~rtes de
la
ville obtiens qu'on nous--'Conduise:
Sortons, afüms teuter notre illustre entreprise;
. Allons tout pr~p~r·er 'conti·e nos en~emis, ·
Et surtout n'épargnons qu'Alvarez et son fils.
J'ai vu de ces remparts l'étrangere structure :
.
Cet art nouveau pour notis, vainqueur de la riature )
Ces an_gles, ces fossés, ces 'hardis boulcvárts·,
Ces tonnerres d'airain, grondant sur les remparts,
Ces p·ieges de la guerre,
óu
la
mort se présente,
Tout étonnants qu'ils sont, n'ont ricn qui m'épouvante.
Hélas
!
nos citoyens, ench-ainés en ces li~ux,
Servent
a
cimenter cet asile odieux·;
Ils dressent, d'une main dans les fers avilie,
Ce
sic.gede l'orgueil et de la tyrannie.
' Mais, crois-moi,'dans l'instant qu'ils verront leurs ven p.:e
11 "
':
1eurs mains vont se lever sur leurs persécuteurs;
Eux-meme ils détruiront cet effroyable ouvrage,
Instrument de leur honte et de leur esclavage.
Nos soldats, nos amis, dans ces fossés sanglants
Vont te faire un chemin sur leurs corps·expirants.
Partons, et revenons sur ces coupahles tetes
Tourner ces traits de feu, ce fer·et c~s tempetes,
Ce salpetre enflammé, qui d'ahord
a
nos yeux
Parut
µn
feu sacré, lancé des mains des dieux.
Connaissons, renversons cette horrible puissance,
Que l'orgueil trop long-temps fonda sur l'ignorancq.
ZAMORE.
Illustres malheureux, que j'aime
a
voir vos creurs
Embrasser mes desseins, et sentir mes fureurs
!
Puissions-nous de Gusman punir la barba~ie
!
Que son sang satisfasse au sang de ma patrie!
Triste divinité d~!i mortels offensés, ·