ALZIRE. .·
M;0
N'.J;E·Z
E.
1..dieu; croi~-moi, fuis de ce lieq funeste.
ZAMOR
E;,
DC.t m'accabler i~i la colere célestc,
Je te suivrai.
MONTEZE.
Pardonne a·mes soins-;paternels.
( Aux gaí·des:).
Gardes, empechez-les de me suivre aux_aQ.tel-s,
Des paiens, élevés dans 1es Iois étrangeres, _
Pourraient ele nos chrétieus profaner les mystei::es :
Il ne m'~ppartient pas de vous donner des lois'
Mais Gusman vous 1'~1:donne, et parle par ma voix.
SGENE -VI.
ZAMORE,
AMtRICArNS.
ZAMORE.
Q
u'
AI-JE
entendu? Gusma,n
!
ó
trahison
!
ó
ragc
!
O
comble des forfaits
!
lache et derni~r outragc
!
Il servirait Gusman
!
l'ai-jr bien entendu? .
Dans l'univers cntier n'e?t-il plus de vertu?
Arzire, Alzire aussi sera-t-elle cÓup~ble?
Aura-t-elle -sucé ce poison détestable, · ,
f
f
Apporté parmi nous par ces persécuteurs
Qui poursuivent nos jot¡rs, et eorromp~nt nos mreuPs?
Gusman est done ici? que résoú.dre ·et <1ue faire?
lJN Al\f'ÉRICAIN.
J'ose ici te donner un conseil salutaire.
Celui qui.t'a sauvé, ce viejllard v~rtueux,
Bientót avee son fils va paraitre
·a
tes yeux.