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ALZIRE.

Ainsi que tu le erais, ne sont:. point des tyrans.

II en est que le ciel guida dans cet empire ,-

Moins pour nous conquérir qu'afin de nous instruj1re ;

Qui nous ont apporté de u,ouvelles vertus,

Des sccrets immortels, et des arts incomms,

La science de I

:horn.me

, un grand exemple

a

sui-vr~,

Enfin, l'art d'~tre hem~eux , de pensQr et de vivre.

'

·ZAMORE.

Que dis-tu? quelle horreur ta bouche os.e avouet

!

Alzire est leur esclave, et tu peux. les louer '! ·

MONTEZE.

Elle n'est point esclave.

ZAl\10RE.

Ah! Monteze ! ah! mon

p_<fre

!

Pardonne

a

mes malheurs,-pardonne ama colere,

Songe qu'elle esta moi par des nreuds -éternels;

O~i,

tu me l'as promise·aux pi~ds des immortels;

Ils ont re~u sa foi, son creur n'est point parjure.

MONTEZE.

N!atteste point

ces

dieux, enfants de l'i.rri.posture

7

Ces fantóme s affreux, que je 1 e connais plus;

Sous

ie

/Diéu que j'adore ils sont tous abattus.'

ZA MORE.

Quoi, ta religionJ? quoi, la Ioi de n"os pe_res?

MóNTEZE.

J'ai connu son n éant, j'ai quitté ses ch:~eres.

•P.uisse le Dieu des dieux ., dans e.e monde ignoré,

Manifcstei; sbn étre

a

ton creur éclairé

!

Puisse-tu mieux connaí'tn~,

ó

ma.Jheureux Zamore !–

Les vertus de l',Europe,

~t

fo

Dieu qu'dle adore !